Climatisation : quelle puissance pour climatiser 40 m2 ?

La puissance de clim idéale dépend des volumes de votre pièce, mais pour choisir un climatiseur vraiment adapté à vos besoins, d’autres critères devront être pris en compte.

Bien dimensionner son installation de climatisation est très important non seulement pour s’assurer un maximum de confort thermique, mais aussi pour faire des économies d’énergie. Car c’est bien connu : plus une clim est puissante, plus elle consomme d’électricité. Mais comment calculer la puissance qu’il vous faut ? Aujourd’hui, essayons de déterminer quelle climatisation il faut pour rafraîchir 40 m2, ce qui équivaut à une pièce de vie d’une taille agréable.

Quel type de climatiseur choisir ?

S’il existe plusieurs types de climatiseurs, tous ne pourront pas forcément assurer le rafraîchissement d’un espace de 40 m2, comme c’est notamment le cas des climatiseurs mobiles ou gainables. Moins puissant et plus énergivore qu’une climatisation fixe, le climatiseur mobile convient plutôt pour de petits espaces, tandis que la climatisation gainable est, à inverse, destinée à refroidir et/ou chauffer de bien plus gros volumes.

Pour 40 m2, on pourra utiliser un climatiseur monobloc fixe qui loge la totalité de son circuit frigorifique au sein d’une seule et unique unité, ou bien un climatiseur split. Ce dernier est à privilégier, car il est plus puissant, mais aussi plus silencieux, dû au fait que le compresseur se trouve dans son unité extérieure. Vous pouvez opter pour une clim mono-split, avec une seule unité intérieure, ou bien pour un modèle multi-split possédant deux unités intérieures ou plus, afin de climatiser plusieurs espaces distincts.

Comment calculer la puissance nécessaire ?

La puissance de la climatisation dépend avant tout des volumes à rafraîchir. Normalement, les climaticiens préconisent 45 W par mètre cube. Cela veut dire que pour une pièce de 40 m2 avec une hauteur de plafond standard de 2,50 m, il faudra : 40 x 2,5 x 45 = 4 500W.

Mais ce n’est pas si simple ! En réalité, les besoins de puissance varient aussi en fonction de la qualité de l’isolation (vérifiez le classement énergétique de votre logement), de l’exposition de la pièce (plein sud, plein nord), de son emplacement au sein de votre habitation (combles, cave) et de la surface des parois vitrées. Si vous souhaitez climatiser une pièce sous le toit d’une maison ancienne non rénovée, il vous faudra probablement un appareil deux fois plus puissant que s’il s’agissait d’une pièce orientée nord d’un bâtiment basse consommation (BBC).

Si vous optez pour une climatisation réversible pouvant également servir de chauffage d’appoint en hiver (qui est en fait une pompe à chaleur air-air), il vous faudra en outre connaître son efficacité. Pour cela, il est possible de se baser sur l’indice SCOP ou coefficient saisonnier de performance qui indique la performance de votre système de climatisation en mode chaud en fonction de la zone géographique. Il existe d’ailleurs son équivalent pour le mode froid, et c’est le SEER, coefficient d’efficacité frigorifique saisonnière. Plus ces deux indices sont élevés, plus le climatiseur est performant en mode froid et/ou chaud.

En investissant dans un système de climatisation adapté à votre logement, vous êtes sûr de pouvoir profiter de la fraîcheur pendant les chaleurs estivales. Mais attention, si votre isolation laisse à désirer, votre facture d’électricité risque d’être salée. Pour faire des économies, pensez à la rénovation énergétique !

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